Voeux 2025
09 JANVIER 2025
Madame la future députée, conseillère régionale, présidente de l’intercommunalité Bièvre-Rhône, chère Sylvie,
Madame la conseillère départementale, chère Claire,
Mesdames et messieurs les maires ou leurs représentants,
Mesdames et messieurs les vice-présidents de Bièvre Isère,
Mesdames et messieurs les élus,
Le conseil municipal des jeunes,
Monsieur le conseiller aux décideurs locaux de BIC,
Madame l’inspectrice de l’Éducation nationale,
Messieurs les représentants de la gendarmerie,
Monsieur le représentant du commandant du camp de Chambaran,
Madame la chef du groupement formation du SDIS 38,
Monsieur le chef de caserne des sapeurs-pompiers de la Côte Saint-André, et chers anciens collègues ici présents,
Mesdames et messieurs les professionnels de santé,
Mesdames et messieurs les artisans, commerçants, acteurs économiques du territoire, ainsi que nos partenaires au quotidien,
Mesdames et messieurs les responsables d’établissements scolaires,
Mesdames et messieurs les représentants des associations,
Mesdames et messieurs les employés communaux actifs et retraités,
Mesdames et messieurs les chefs de pôles et techniciens de Bièvre Isère,
Messieurs les techniciens du département de l’Isère,
Messieurs les responsables des bureaux d’études et des entreprises, ainsi que l’ensemble de leurs agents avec qui nous collaborons au quotidien.
Mesdames et messieurs, chers amis,
Avant de débuter mes propos, je tiens à excuser :
Madame le Préfet de l’Isère,
Monsieur le sous-préfet de Vienne,
Mesdames et messieurs les sénateurs,
Monsieur Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
Monsieur Jean-Pierre Barbier, président du département,
Monsieur Joël Gullon, président de Bièvre Isère, maire de la Côte Saint-André, représenté ce soir par Françoise Sampe Buffet, maire de Viriville, vice-présidente de Bièvre Isère Communauté en charge du tourisme,
Monsieur Jean-Christophe Plenert, notre trésorier,
Des élus de Saint-Siméon, ainsi que de nombreux élus, maires, vice-présidents de Bièvre Isère, chefs d’entreprises, présidents d’associations, qui ne peuvent être présents ce soir.
Bien évidemment, je n’oublierai pas d’excuser quelqu’un qui était parmi nous l’année dernière, quelqu’un qui m’a dit tout dernièrement : “Eric, je ne suis pas sûr de pouvoir être présent aux vœux de Saint-Siméon jeudi prochain”, quelqu’un dont je suis extrêmement fier pour son parcours politique, quelqu’un qui a en lui le bon sens du terrain, le pragmatisme de ses mandats d’élu local et une capacité de travail inouïe. Cette personne, reconnue pour son investissement et sa ligne de conduite tracée dans l’intérêt général, représente dignement notre territoire à Paris. Je veux, bien sûr, parler, et vous l’aurez tous compris, de Monsieur Yannick Neuder, notre nouveau ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, membre du gouvernement de François Bayrou.
Yannick, tu es tout excusé, et je te souhaite beaucoup de réussite et de résultats concrets pour la santé de tous les Français, comme tu as pu le faire à l’échelle déjà de la circonscription, même si cet accès aux soins pour tous, aujourd’hui, n’est plus une évidence.
On peut l’applaudir.
Sylvie, quant à toi, le défi n’est sûrement pas simple à relever, à quelques jours de ton investiture en qualité de députée de la 7e circonscription, au nom de notre amitié, de notre collaboration dans diverses instances, de ta personnalité et, toi aussi, de ton investissement personnel, je peux t’assurer de toute ma confiance et de mon soutien pour cette nouvelle mission. Félicitations, et j’aurai aussi une pensée particulière pour ton mari, ton premier soutien.
Que ces applaudissements soient pour toi la force nécessaire à cette belle mission républicaine.
Avant de débuter mon propos, j’aurai une pensée émue pour toutes celles et ceux qui sont invalidés par la maladie ou qui nous ont quittés depuis l’année dernière. Bien sûr, l’espoir passe par le souvenir, mais aussi et surtout par les enfants nés en 2024. Mon seul vœu : qu’ils puissent être fiers des faits et gestes, aujourd’hui que tout un chacun pouvons, devons, assumer pour rendre notre planète Terre : TERRE D’AVENIR. C’est pour eux que je m’investis aujourd’hui.
En 2024, nous avons fêté dignement notre nouvelle centenaire, Anne Pitzini. Dans moins d’un mois, pour ses 101 ans, le premier exemplaire du livre sur son parcours et son engagement tant social que dans le domaine du secourisme, écrit par Benoît Comte, notre correspondant du Dauphiné Libéré, lui sera remis. Un exemple de vie et d’engagement citoyen au service des autres. Vous pourrez vous procurer ce livre à la fin du premier trimestre 2025, dont j’ai eu l’honneur d’écrire la préface.
Notre commune, aujourd’hui, présente une croissance démographique stable. Nous sommes à ce jour 3 188 habitants, avec encore de nombreux projets en habitat individuel ou collectif en cours ou à venir, même si l’inflation, la crise économique, et le marasme ambiant entretenu par les médias, nous impactent aussi, bien évidemment.
Les zones à urbaniser au travers des OAP (Orientations d’Aménagement et de Programmation) sont encore importantes. Quid de la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) ? L’impact en termes de réduction de la consommation des surfaces agricoles est certes louable. Cependant, elle ne devra pas se faire au détriment de nos territoires ruraux face aux grandes agglomérations. C’est aussi la mission et le défi que Joël Gullon, nouveau président du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) de la Grande région de Grenoble, dont nous faisons partie, devra assumer et défendre au cours de son mandat avec les autres élus du SCOT.
Nous avons sur la commune une friche industrielle en plein cœur de village, UN ATOUT MAJEUR, qui pourrait nous permettre de compenser cette utilisation des terres agricoles, tout en réhabilitant des surfaces et locaux non utilisés. Un an après vous en avoir parlé l’année dernière lors des vœux 2024, malgré plusieurs réunions et contacts avec le propriétaire, nous sommes toujours dans l’impasse, et le bâti continue de subir gravement les assauts du temps.
J’envisage très sérieusement de taxer les locaux commerciaux et industriels vacants, qui bloquent purement et simplement l’essor de notre commune. Je ferai cette proposition aux élus en lien avec le service des impôts et le trésorier.
En termes d’économie, je salue l’ouverture de la nouvelle boulangerie Santos, en lieu et place de la boulangerie Emaille. Bienvenue à Marion et Nunes, régalez-nous de vos bons produits, et ignorez le venin des réseaux sociaux, apanage des lâches et des jaloux.
J’en profite pour souhaiter une bonne continuation professionnelle à la fois à la famille Emaille, mais également à la famille Simian, dont le local à ce jour est disponible. À bon entendeur…
La fermeture définitive de l’agence du Crédit Agricole, fermée en juin, malgré la mobilisation de tous, laisse à ce jour un local également disponible. Nous avons pu conserver le distributeur automatique de billets moyennant une participation de la commune pour son maintien de 7 000 euros annuellement. Sans cette position des élus pour le maintien dans ces conditions, c’est tout notre commerce local qui aurait été impacté et sinistré. Où est passé le bon sens près de chez nous ? Cette logique de groupes, de banques, détruit ce que nous, élus et acteurs économiques locaux, essayons de maintenir ou de créer pour rendre nos territoires plus accueillants. C’est simplement honteux, et je le dénonce haut et fort, mais impuissant.
C’est toujours la faute des élus. Nos concitoyens doivent aussi se sentir, au même titre que nous tous, responsables et investis dans la vie locale, qu’elle soit économique ou associative. Un élu ne fait pas la pluie ou le beau temps, ça se saurait.
Une mise en avant toute particulière pour notre nouveau tabac presse, bar-restaurant Le Sedis’on. Un grand merci à Virginie Desbos, une très belle réimplantation à quelques mètres du précédent local, en relevant le défi d’offrir un nouveau lieu de restauration, avec une cuisine de qualité et dix emplois à la clé.
Virginie, face au dernier événement qu’est le braquage à main armée sur ton commerce, je veux t’assurer de tout mon soutien et saluer ton courage. Je sais combien tu es marquée. Ma demande n’est pas simple, je le sais, mais ne baisse pas les bras. On sera toujours avec toi. MERCI pour ce que tu fais pour notre commune.
De nouveau, je vais rebondir sur cet acte absolument abject, indéfendable. Nous avons investi presque 300 000 euros dans la vidéoprotection, avec des aides de l’État, du département et de la région. J’estime avoir rempli ma mission pour la sécurité de mes concitoyens.
La gendarmerie, avec la réquisition et l’exploitation des images à chaque fait marquant, dont celui-ci, fait un travail remarquable avec le policier municipal : des enquêtes poussées, des investigations, des arrestations, des patrouilles, une présence sur le terrain. Malgré des effectifs toujours incomplets et des véhicules en panne, ils font leur travail eux aussi, et je les en remercie et félicite, malgré le désengagement de l’État sur ces missions régaliennes de la sécurité publique.
Mais alors, comment se fait-il que la drogue, les actes de vandalisme, les agressions, les cambriolages, les vols à main armée, la délinquance sociale, les menaces en tout genre, le sentiment d’insécurité, malgré toutes les actions précédentes, perdurent ?
Je le dis une fois de plus, la justice n’est pas à la hauteur. Je pose la question : comment se fait-il qu’un maire écrive au Préfet, écrive au procureur de la République et qu’il n’ait même pas de réponse ? J’en suis à ce jour à quatre courriers en un mois, aucune réponse, aucun acte. Est-ce normal ?
Dans ce domaine également, on s’investit au maximum contre l’insécurité. Qui est en première ligne ? Le maire. Il ne faudra pas s’étonner si, en 2026, un pourcentage élevé de maires ne brigueront pas un nouveau mandat.
Entre le marteau et l’enclume, nous sommes tout simplement impuissants. Derrière ce coup de gueule, c’est la crainte d’un élu responsable, comme tous mes collègues ici présents, que la population fasse justice elle-même. Et Dieu sait si j’entends ça dans des conversations privées.
Je demande à nos grands dirigeants politiques de tous bords de soutenir nos forces de l’ordre et d’appliquer la justice et les lois déjà existantes, d’arrêter les querelles politiciennes. Là, pour ça, il faut le bon sens qui fait tant défaut. Il en va de la survie de notre nation, de notre France.
J’avais dit à mes adjoints que je pousserais un coup de gueule, voilà, c’est fait. Je serai au moins en phase avec ma conscience.
Je vais reprendre le fil de nos réalisations, sans cependant vouloir être exhaustif. Je vous laisserai apprécier le document qui défile à mes côtés pour avoir une idée de l’ensemble des réalisations et actions écoulées en 2024. En revanche, je reviendrai sur les trois projets structurants évoqués l’année dernière ici même.
À savoir : la restauration scolaire. Un seul lieu pour accueillir dans les meilleures conditions, en lieu et place de la maison Simian, qui a été détruite, à quelques mètres des écoles maternelle et élémentaire publiques. Un projet de 550 m² qui intègre des centaines de m³ de Douglas, issus de la forêt communale. Un projet environnemental par excellence, livraison prévue en avril 2025. Un grand merci aux entreprises, au maître d’œuvre pour la tenue du calendrier. C’est 1,7 MILLION d’euros injecté dans l’économie locale et pour nos enfants.
Le deuxième projet concerne le lancement de l’étude de transformation de la salle du manège en salle de spectacle, ambitieux, mais pas utopique, pour un rayonnement à l’échelle d’un territoire. Une jauge d’environ 150 places assises et 400 debout.
Ce dossier travaillé depuis plusieurs mois avec l’Association JASPIR, et particulièrement Cédric CREMADES, son directeur, très investi et présent ce soir, basée à Saint-Jean-de-Bournay, et d’un commun accord avec son maire, Franck POURRAT, permettrait de réunir culturellement le nord et le sud de Bièvre Isère.
La mission a été confiée à la société parisienne IDA Concept, et nous sommes en train de consulter les financeurs publics susceptibles de nous accompagner. Depuis juillet, nous subissons le chaos national et les tempêtes gouvernementales, mais nous conservons le cap, même si ce sera plus long. La détermination reste intacte.
Enfin, le parcours ludique et sportif, en lien avec le label « Ville des Aînés », rue du Lombard, au cœur du village, autour du city-stade et du verger collectif, fruit de la réflexion des membres du Conseil municipal des Jeunes, est terminé depuis juillet dernier. Là encore, faire de l’intergénérationnel autour de l’activité physique et de la santé physique et mentale, voilà une belle ambition autour du vivre-ensemble. Ce projet, d’un montant de 200 000 euros, est une réussite totale quant à sa fréquentation, merci là aussi aux entreprises. L’inauguration et la dénomination du lieu se feront dans les prochains mois, le CMJ ayant lancé un sondage auprès des élèves de la commune. Encore un peu de patience pour vous dévoiler son nom.
L’économie nationale passe aussi et surtout par les collectivités locales, même si selon certains, ce sont elles qui sont responsables du déficit abyssal de notre pays. Quel irrespect pour des élus de terrain qui votent, eux, leur budget à l’équilibre ! Je rappelle souvent à mes élus, le bon sens rural, c’est quand j’ouvre le portefeuille et qu’il y a moins que ce qu’il faut pour tout réaliser. Comment fait-on ? Eh bien, comme à la maison, on priorise, on annule, on reporte, on réduit l’ambition. Ce n’est pas plus compliqué. Le recours à l’emprunt est bien sûr possible, dans la limite des capacités de remboursement, sans neutraliser les investissements à venir. Et sans avoir une fiscalité locale galopante. Les dernières années, avec l’inflation exacerbée, la simple revalorisation des bases d’imposition par l’État a fortement impacté le budget des ménages.
Quelques mots sur la sortie de l’inondabilité du centre-bourg de Saint-Siméon, impacté par la convergence de la Baïse et de la Rivière Vieille. Un dossier majeur pour l’avenir de notre commune. Un lieu inondable n’attirera personne, et encore moins un investisseur. Et je mettrai bien évidemment en avant la sauvegarde des personnes et des biens en priorité.
Ce projet, c’est le SIRRA (Syndicat Isérois des Rivières Rhône Aval) dont Franck Pourrat est également le président, qui en a la charge, de par le transfert de compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Protection contre les Inondations) de l’intercommunalité vers le syndicat en 2019.
Je salue le travail remarquable réalisé par la maîtrise d’œuvre et les bureaux d’études qui la composent, les agents du SIRRA, et les élus qui siègent à cette instance. Une volonté première de transparence, d’objectivité, de pragmatisme, de technicité, de dialogue et de concertation, tant avec les populations impactées, le monde agricole, les propriétaires, qu’avec la population en général.
Merci à celles et ceux qui se sont déjà intéressés et impliqués sur ce dossier. Il faut absolument que chacun participe, à la hauteur de l’avenir que nous voulons donner à notre commune, c’est bien l’affaire de tous.
En évoquant ce dossier d’inondabilité de notre commune, je ne peux m’empêcher de penser au dernier épisode de 2013, le 23 octobre très précisément, où j’ai dû déclencher partiellement le plan communal de sauvegarde. Se préparer à la gestion du risque, c’est justement le rôle de ce PCS. Ce sont les élus, les employés communaux, des référents désignés et formés, qui assurent la gestion de la crise lorsqu’elle survient, sous la direction et la responsabilité du maire ou de son représentant. Pour se préparer à une crise, qu’elle concerne les risques naturels, routiers ou industriels, il faut être entraîné. C’est ce que font les élus et le personnel communal cet automne, au travers d’exercices sur table, en lien avec l’IRMA et le SIRRA, ainsi qu’une formation en eau vive à Saint-Pierre-de-Bœuf pour appréhender les risques que représente une crue torrentielle et la force des courants, notamment pour notre directeur des services techniques.
Ça bouge à Saint-Siméon. Ce ne sont pas que des paroles, entre les nombreuses associations , sportives, de loisirs, culturelles, sociales, en partenariat avec la commission animation culture, l’éventail du choix est large. Un grand merci aux élus et aux bénévoles qui s’investissent dans l’animation de notre village. Nous sommes bien au cœur de la vie communale. Le document qui défile vous en retrace un certain nombre. Je soulignerai la grande mobilisation autour de la fête solidaire, qui, en octobre dernier, a permis de réunir plus de 5000 euros au profit de l’association Soleil Rouge, qui apporte un peu d’évasion aux enfants hospitalisés par l’intervention de clowns. Je salue et remercie de sa présence ce soir Philippe Bertholio, membre de l’association.
J’en profite pour rendre hommage à Yves PICCA, président du club de karaté, décédé à l’automne dernier, dont son épouse a remis une somme conséquente au profit de cette association et des enfants, de même que la participation financière d’Enfance et Partage.
Dans le même esprit de solidarité, le 17 janvier prochain, je remettrai le fruit de la mobilisation d’habitants et d’associations au profit de l’AFM, dans le cadre du Téléthon organisé sur la commune. Là aussi, un grand merci à tous.
J’invite ceux qui ne savent pas quoi faire à consulter le bulletin d’informations municipales sous sa nouvelle présentation, le site de la commune, et à s’inscrire sur Panneau Pocket. Vous saurez comment occuper vos temps de loisirs et vous investir dans la vie locale.
Avec les établissements scolaires, soit plus de mille élèves-journées, ceux-ci apportent une réelle activité largement partagée avec la population et les élus. J’en profiterai pour accueillir et saluer, d’une part, les nouveaux enseignants, tant dans les établissements publics que privés, et plus particulièrement nos deux nouveaux directeurs.
J’invite à me rejoindre Laurent Baratier et Benjamin Pilia Poiteaux.
Benjamin nous arrive de Grenoble, domicilié à l’Albenc. Il a pris le poste de directeur de l’école élémentaire publique. Tout se passe bien. Je le remercie pour son investissement et les bonnes relations que nous avons, services et élus.
Laurent, lui, c’est l’enfant du pays, le retour aux sources, en tout cas au collège où il a été élève. Après plusieurs postes dans la région parisienne, il est aujourd’hui le principal du collège Marcel Mariotte.
Merci à vous deux et vos collègues pour le travail effectué auprès de notre jeunesse.
Pour rester dans le domaine de l’enseignement et le combat pour l’acceptation de la différence qui m’est cher, nous allons ouvrir le 20 janvier prochain, au sein de l’école maternelle publique, une unité d’enseignement maternelle autiste, en partenariat avec l’Éducation nationale et le SESSAD Les Goélettes de Voiron, dont je salue ce soir la présence de sa directrice, Madame Véronique FAROUZ.
Déjà une belle coopération au travers des formations en cours ou à venir sur l’autisme, tant pour les enseignants que pour le personnel communal en lien avec l’école. Ce sont dans un premier temps 4 enfants qui seront accueillis. Merci pour la confiance que vous nous avez faite, et j’en profite pour saluer Mme Bichet et Mme Gehard, inspectrices de l’Éducation nationale pour Bièvre-Liers-Valloires.
Au niveau du CCAS, Élodie Yonnet, recrutée en qualité d’assistante sociale à temps partiel, permet de professionnaliser ce service de plus en plus sollicité et complexe. Une convention signée avec le département de l’Isère lui permet de traiter directement les dossiers des personnes bénéficiaires du RSA, habitant sur la commune, et ainsi d’avoir une meilleure proximité et connaissance des personnes en difficulté. Elle est sous la direction d’Estelle Brotons, et j’en profite pour saluer ma nouvelle vice-présidente du CCAS, Marie-Luce PORCHEY, conseillère municipale, et saluer le travail et l’implication de Valérie DUPORT, vice-présidente sortante, mais également de tous les membres du CCAS, élus ou non.
D’une manière générale, je salue bien sûr le travail de l’ensemble des employés communaux. Il y a encore de la conscience professionnelle au sein de nos services. Un grand merci à vous toutes et tous. Un merci particulier à Alexia DIAS, en charge de la communication et des RH, à qui nous devons l’organisation de cette soirée. Merci, Alexia.
Je remercierai également mes adjoints, conseillers délégués, les élus en général, qui me supportent, mais surtout m’épaulent dans cette belle mission de faire de la politique au sens noble du terme, à savoir, s’occuper de la vie de la cité. Ensemble, nous irons plus loin.
Vous vous dites qu’il va terminer son discours sans nous parler des projets pour 2025. Je serai bref et surtout pas exhaustif : continuer d’améliorer la sécurité et la réfection des voiries, développer l’attractivité du village, tant au niveau économique que culturel, poursuivre nos actions environnementales, replantation de la forêt communale dans le cadre « Un arbre, un habitant » du département de l’Isère, désimperméabilisation des cours de l’école élémentaire, réalisation d’un plateau sportif pour les écoles primaires à côté du carrousel, poursuivre le programme du plan de gestion de la tourbière des Planchettes, les partenariats avec les différents établissements scolaires, la gestion et l’amélioration des bâtiments communaux. Tout ceci se réalisera, ou pas, en fonction de notre capacité à investir, de nos partenaires financiers que sont l’État, la région, le département, et l’intercommunalité en fonction de ses compétences.
Ces partenaires, aujourd’hui, sont comme nous au niveau communal, en attente du vote d’un budget national dont la loi de finances devra déterminer les orientations. Quand ? À quel niveau de réduction budgétaire ? Certains nous disent qu’il ne faut pas se faire de souci, il y a la loi de finances spéciale qui prévoit la suite si le budget de la nation n’est pas voté au 1er janvier, ce qui est le cas. Et donc, la seule chose dont vous pouvez être certain avec cette loi, c’est le prélèvement de l’impôt, qui sera bien assuré en 2025. On peut en effet être tranquille sur ce point.
Malgré toutes ces vicissitudes, je tiens à remercier ces partenaires qui ont été et seront encore à nos côtés, peut-être plus modestement ou pas, pour leurs aides précieuses. C’est essentiel à la survie de notre pays. Si les collectivités locales arrêtent d’investir, c’est toute l’économie qui s’effondre, et je n’ose même pas l’envisager. Voilà, le ton est donné pour 2025, mais je reste plus que jamais engagé et confiant pour notre avenir.
Je vous souhaite, en mon nom, au nom des élus communaux, des représentants du conseil municipal des jeunes et de l’ensemble du personnel communal, des vœux de santé, bien sûr, mais surtout des vœux de sérénité, de savoir cultiver l’art de profiter de l’instant présent. Le vrai bonheur ne se trouverait-il pas dans ces instants entre amis, en famille, mais aussi avec ses collègues de travail, ou simplement avec les autres, en société ? Je le crois personnellement.
Le meilleur donc pour 2025, tous ensemble.
Merci pour votre écoute.